Les assises de l’embarqué ont eu lieu le 19 janvier 2021. J’ai pu y assister en connexion à distance. Voici un résumé avec mes notes et interprétations personnelles.

Assises

La souveraineté hardware

Première chose la technologie RISC-V et l’open Hardware. La question principale de la première table ronde tournait autour de la souveraineté technologique. Donc forcement le RISC-V a été mis en avant comme un moyen de récupérer cette souveraineté. Je pense que cette technologie à non seulement le vent en poupe dans la communauté libriste mais également chez les industriels qui commencent déjà à investir dedans. Les chercheurs s’y mettent aussi.

La question qui reste concernant la souveraineté est, comment fondre toutes ces puces ? La fonderie demande des technologies de pointe. Et pour l’instant aucun acteur européen ne s’y est lancé.

Toujours dans l’open hardware, il a été évoqué le manque de plate-forme open source. C’est-à-dire les cartes telle que les Raspberry Pi ne sont pas libres ou ne peuvent pas être utilisés comme produits industrielles. Ça me fait penser à la carte Duet3d qui elle est ouverte et a une application directement industrielle. Je pense donc que ce modèle va largement se développer à l’avenir.

La 5G, le gros est à venir

Une autre table ronde a eu lieu sur la 5G. La 5G va servir aux entreprises pour créer de nouvelles applications notamment dans les chaînes de fabrications ou de logistiques (ex. les ports).

La grande Évolution de la technologie sera l’Internet des objets à savoir des objets connectés entre eux, des capteurs intelligents avec de l’électronique embarquée, un réseau de communication puissant, là 5G en fait partie et l’ensemble des informations qui sont dans le cloud. Ceci laisse en sous-jacent pointer le fait que nous vivons dans un monde où les objets connectés présenteront pour sur un progrès mais aussi une menace Car beaucoup de décisions seront laissés aux machines et non aux humains !

L’IA dans les systèmes embarqués

En effet de plus en plus de capteurs et d’applications demandent à se doter d’intelligence artificielle ou intelligence prédictives. Mais avec les contraintes d’un micro-contrôleur. C’est-à-dire faible consommation électrique, faible capacité de calcul et faible capacité mémoire. Il faut donc trouver des algorithmes «frugaux». Par exemple l’apprentissage peut se faire sur des serveurs puis le résultat est un condensa de données qu’un micro-contrôleur peut gérer. Il existe des CPU spécialisés pour l’intelligence artificielle pour l’embarqué (Nvidia, Karlray, …).

Le point de convergence des technologies

Et dernier point, ça tombe sous le sens, mais il est important de le noter. C’est un peu la combinaison de ces technologies, l’IA embarquée et l’open Hardware, et ce, en s’appuyant sur les outils connus, linux, la conteneurisation, le traitement des big data, TensorFlow, le Rust a même été mentionné ;-). Comme s’il y a un point de convergence à toutes ces technologies. La volonté de protections des données personnelles et protection contre les cyberattaques est réel. Le fait de dé-localiser l’intelligence au plus près des capteurs diminue le transfère de données et donc l’énergie globale consommée. Si j’ai bien compris c’est ce qu’ils appellent le «Edge Computing».

Les entreprises intéressantes que j’ai découvertes